Happie's Curator
6. Casse-tête sentimental
Il est parfois difficile de se trouver, de savoir qui nous sommes réellement, ce que nous voulons ou encore ce que nous faisons sur terre. Mais il est encore plus difficile de faire le tri et de trouver un juste milieu entre tout nos sentiments. C’est ce que nous dit Sebastian à travers cette représentation du cerveau humain, qui a pris la forme d’un casse-tête en bois. La comparaison est parfaitement bien trouvé pour exprimer ce surplus de sentiment qui nous enveloppe et dans lequel on n’arrive plus à prêcher le vrai du faux. Seulement, les deux mains liées se sont arrêtées sur le mot « argent ». Pile au centre du casse-tête, si une des deux personnes voulait le retirer, il risquerait de faire s’effondrer « bonheur, confiance, patience » A méditer !
7. Prisonnier de Facebook
Si vous avez une page Facebook, vous avez forcément pris conscience qu’une fois inscrit, vous ne pourrez plus jamais en partir, quoi que vous fassiez. Et c’est ce qu’a voulu représenter ici ce peintre polonais en formant des menottes avec le célèbre logo Facebook. Outre les conditions d’utilisations qui vous obligent à accepter le fait que l’entreprise Facebook stock toutes vos données quelque part quoi que vous fassiez. Certaines personnes se sont elles mêmes misent les menottes en utilisant ce réseau social comme une drogue. Elles sont alors en recherche constante de popularité (nombres d’amis, nombres de j’aimes, nombres de posts..) la dépendance 2.0.
8. Le travail paye toujours
Si vous aussi vous avez tendance à dire que vous y allez « au talent » ou lorsqu’on vous demande comment vous avez réussi à faire quelque chose vous vous vantez que ce n’était pas vous mais « le talent ». Et bien sachez que, selon Sebastian Pytka il n’y a pas de »talent » il n’y a que du travail. En effet, il semble vouloir nous montrer que dans l’ombre de notre talent (n’importe lequel) il y a toujours une certaine dose de travail que nous avons du fournir pour en arriver à ce stade. Nous ne pouvons donc pas envier ces personnes qui disent avoir un talent naturel. Nous ne pouvons que travailler encore plus dur pour y arriver.
9. L’abandon
Ici encore, l’artiste polonais évoque le combat difficile des enfants nés avec des parents divorcés ou des parents décédés. L’illustration poignante de cet artiste représente un panneau signalétique sur lequel figure un homme tenant la main d’un enfant. Seulement, un enfant y a dessiné sa mère sur un bout de carton essaye tant bien que mal de la rattacher (avec du sotch) à cette »famille » pour qu’ils soient de nouveau au complet. Un quotidien bien triste pour ces familles..
10. La face caché de la religion
Sur cette peinture, l’artiste veut nous dire que pour beaucoup d’entre nous, la religion (ici représentée par la croix chrétienne) est considérée comme une »bouée de sauvetage » lorsque les événements nous dépassent et que l’on ne sait pas vers qui se tourner. Seulement, le choix de cette représentation n’est pas anodin. En effet, il a disposé la croix de façon à ce que l’on ne voit pas « la face caché de l’iceberg ». On peut voir que sous l’eau et donc sous la croix, se cache un hameçon. Celui-ci est prêt à pêcher les »poissons » les plus naïf. Il nous explose donc la religion comme une sorte de secte qui appâterait les êtres les plus influençables.