10 expériences psychologiques qui ont tourné à l’horreur

Les chercheurs et scientifiques sont parfois prêts à tout pour trouver des réponses. Et même à ruiner des vies, menant même quelques cobayes à la mort. Voici 10 expériences psychologiques qui ont tourné au désastre. Vous allez comprendre pourquoi !

Expérience de Standford

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En 1971, le psychologue Philip Zimbardo décide de mener une étude psychologique expérimentale sur les effets de la situation carcérale en sélectionnant 24 adultes sains d’esprits et de tous milieux sociaux (12 gardiens et 12 prisonniers) et les enferme pendant 3 semaines. Zimbardo fait ça dans les règles : les gardiens ont des matraques et rentrent chez eux après le service tandis que les prisonniers appelés par des numéros se baladent avec des chaînes pour aller jusqu’à la cantine. Zimbardo truffe la prison de caméras et observe tout ça avec attention, mais très vite l’expérience dérape et le psychologue perd le contrôle. Punitions physiques, manipulations psychologiques, humiliations sexuelles, les candidats ne jouent pas du tout. L’expérience Zimbardo prend une telle tournure que celui-ci y met fin avant son terme, les « prisonniers » présentant des troubles émotionnels très graves. Alors, c’est autre chose que les Anges de la téléréalité non ?

La thérapie pour soigner l’homosexualité

experiences-psychologiques2Dans les années 1960, l’homosexualité était considérée comme une maladie mentale. De nombreuses personnes atteintes de cette « maladie » voulait changer et devenir « normales » (volontairement ou non). Des thérapies expérimentales furent donc mises en place. Il y avait la thérapie du dégoût qui consistait à passer des images horribles de gays jumelées avec des décharges électriques. Les scientifiques en venaient même à injecter des produits qui provoquaient des vomissements chez les « patients ». Ils voulaient associer l’homosexualité à la douleur. Malheureusement, ces thérapies n’ont pas marché et ont profondément affecté les cobayes. Quelques uns ont succombé à ce traitement et d’autres ont fini dans le coma.

Tusko, l’éléphant sous LSD

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Il existe deux définitions de la science improbable. La première, que cette chronique a presque toujours privilégiée, dit qu’il s’agit d’une manière humoristique d’interroger la méthode scientifique, en la confrontant à des questions saugrenues, par exemple : « Quelle est la température du paradis et de l’enfer ? » La seconde définition est plus acerbe et assène que la science improbable regroupe les études que l’on n’aurait jamais dû entreprendre (et que l’on ne devrait pas chercher à reproduire). Une fois n’est pas coutume, c’est de ce côté-là que nous nous rangerons pour évoquer une célèbre et désastreuse expérience qui conduisit, en 1962, trois Américains à injecter un puissant psychotrope hallucinogène, du diéthylamide de l’acide lysergique, plus connu sous son sigle anglais de LSD, à… un éléphant d’Asie nommé Tusko.
Tusko vivait au Lincoln Park Zoo d’Oklahoma City, avec sa compagne Judy. Le directeur du zoo, Warren D. Thomas, ainsi que deux chercheurs de l’université locale, Louis J. West et Chester M. Pierce, voulaient percer le mystère du musth, cette sorte…

The Monster Study

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En 1939, le Dr Johnson, orthophoniste, lance une recherche sur le bégaiement. L’expérience a pour but de prouver que le bégaiement avec apprentissage s’atténue et que rien n’est donc définitif. 22 enfants d’un orphelinat d’Iowa de 5 à 15 ans sont recrutés dont 10 avec des bégaiements. Ils sont séparés également dans 2 groupes. Dans le premier on encourage l’enfant, on le félicite pour ses progrès. Dans l’autre on le réprimande à la moindre erreur. Les résultats ont montré que les enfants qui avaient reçu des retours négatifs étaient sérieusement touchés psychologiquement. Pour certains, la qualité d’élocution s’est même sérieusement dégradée. A tel point qu’en 2007 on dédommagea la famille de 6 orphelins victimes de cette étude.

L’affaire Tony LaMadrid

1995213732449En 1983, l’Université de Californie engagea un panel de schizophrènes et leur demanda d’arrêter leur traitement. L’expérience devait aider les médecins à mieux comprendre la maladie et à mieux la traiter. Au lieu de cela, et comme on pouvait s’y attendre, les patients ont fait des rechutes sévères, allant même jusqu’au suicide d’un des sujets, Tony LaMadrid, 6 ans après le début de l’expérience.

En page 2, la suite des « 10 expériences psychologiques qui ont tourné à l’horreur »