Une Brésilienne dissimule les violences conjugales sous des tatouages

Une jeune tatoueuse brésilienne a eu l’idée de proposer des tatouages gratuits aux femmes victimes de violences conjugales.

Ce ne résout certes pas le problème en lui-même mais pour les victimes, c’est un moyen de cacher des cicatrices indélébiles. Flavia Carvalho, c’est son nom, a été très touchée par une client qui, un jour, est venue la voir après avoir été blessée violemment à coups de couteau par un homme dont elle avait refusé les avances.b

Ses tatouages sont de véritables œuvres d’art qui viennent remplacer des plaies insupportables.

Cette femme, par exemple, a été blessés par balles par son petit ami. Son mari lui avait déchiré la peau avec du verre.c

Ici, ce sont des coups de couteau les responsables de la blessure au bras. Autres coups de couteau, mais cette fois dans le ventre.d

Victime de coups de feu, cette jeune fille n’a que 15 ans.e

Flavia dissimule aussi les cicatrices de femmes qui ont subi des opérations chirurgicales, et notamment celles qui ont eu des ablations du sein.f

La jeune tatoueuse de 31 ans a dîné un nom à son projet : A pele da flor (à peau de fleur), en référence à l’expression A Flor da pele (A fleur de peau).