Elle a 15 ans et gagne 470.000 € par an…

Issue d’une famille aisée de New York, cette jeune fille est aujourd’hui à la tête de Nanies by Noa, une société de babysitting. Elle raconte que ce sont les baby-sitters qui la gardaient enfant qui l’ont poussé à créer sa société à l’âge de 12 ans. Trois ans plus tard, elle dirige 75 employées. « J’en avais marre de ma baby-sitter. Je trouvais que pour ce que mes parents payaient, ils pouvaient s’attendre à mieux ! Que je fasse des activités par exemple ou que je sois plus stimulée. Mais si j’avais dit ça à ma mère, elle m’aurait prise pour une folle !».

nannies

En trois ans, la jeune chef d’entreprise a réussi l’exploit de fidéliser 190 foyers aisés de New York et des Hamptons. Et c’est grâce à cette clientèle fortunée et à ses employées que Noa amasse environ 470 000 euros en 1 an. Pour atteindre cette somme pharaonique, elle prend 15 % sur le salaire des nounous qui font office d’employées de maison. Soit une commission comprise entre 8 700 et 13 500 euros par an et par nounou (l’entreprise en compte 50). Elle prend également 4 euros de commission par heure pour les gardes d’enfants qui travaillent en fonction de la demande (25 baby-sitters à temps partiel).

NEW YORK - FEBRUARY 13: For Pulse. Noa Mintz founded her company Nannies by Noa at the age of 12. Now a freshman in high school, she has hired a CEO and has around 200 clients. (Anne Wermiel/NY Post)   ***PICTURED: Noa

 

Son entreprise connaît un succès si important que son père a été obligé d’embaucher une directrice générale pour lui permettre d’aller à l’école sans pour autant abandonner l’entreprise. La jeune directrice de 26 ans, Allison Johnson, qui postulait comme nounou, confie qu’ « au début, c’était bizarre de recevoir des ordres d’une adolescente. Mais tout se passe très bien ». Aujourd’hui elle permet à Noa d’aller sereinement en cours tout en restant à sa disposition au sujet de l’entreprise : « On est en contact tous les jours, que ce soit par téléphone ou par mail. Elle m’appelle souvent pendant ses pauses, elle n’arrête pas ! ».

A gauche, Jennifer. A droite, sa patronne.
A gauche, Jennifer. A droite, sa patronne.

Allison Johnson témoigne de l’engagement et de la détermination de celle qui lui a donné sa chance : « Elle n’avait que 14 ans au moment où j’ai passé les entretiens avec elle. Mais je suis une féministe et j’encourage vraiment les femmes qui vont au bout de leurs projets ».

Ceci dit, nous sommes loin de l’image du rêve américain qui permettrait de réussir en partant de zéro, puisque c’est son père – banquier d’investissement – qui a permis à l’entreprise de se développer en se portant garant auprès des banques.

En tout cas, son jeune âge lui a procuré une immense publicité ! D’ailleurs, en parlant de publicité, découvrez les pires campagnes de pub jamais inventées.