11 dessins d’enfants réfugiés pour exorciser la guerre

Les réfugiés ont fui leurs pays en guerre avec leurs enfants. Aux traumatismes causés par les bombardements, les assassinats, s’ajoutent les énormes difficultés rencontrées pendant la fuite. Le périple de ces réfugiés a duré parfois plusieurs mois. Souvent une traversée en bateau pour commencer, sur des embarcations délabrées.

Ensuite des marches forcées, avec le souci de se dissimuler pour échapper aux policiers des pays traversés. Enfin des nuits très courtes, au hasard des étapes, allongés à même le sol, en ayant par ailleurs quasiment rien à manger. Lorsqu’ils arrivent dans les camps où ils peuvent enfin souffler, mais toujours dans des conditions très dures, ces enfants ont envie de jouer. Et de dessiner, pour faire sortir toutes les angoisses accumulées. Comme ici, dans le camp de Guevgueliya, en Macédoine. Voici quelques-uns de ces dessins qui en disent plus long que des paroles.

1 – Ces deux enfants dessinent des maisons, peut-être la leur qu’ils ont vu détruite, ou bien celle dont ils rêvent maintenant.enhanced-4917-1441821121-1

2 – Cette petite fleur jaune, bien isolée au milieu de la page, symbolise la solitude de la petite fille qui l’a dessinée.enhanced-15916-1441901199-43 – Derrière ces maisons, sans doute les tentes où ils sont accueillis. Le soleil est bien présent, mais tout de même un peu caché.grid-cell-20303-1441901000-2

4 – Le besoin de sécurité, loin de la guerre.edit-4430-1441902196-5

5 – Toujours une maison. Même si le coloriage a été fait de façon assez « violente », cette maison exprime encore le besoin de sécurité, d’avoir un toit sur la tête.enhanced-8855-1441821100-2

6 – Cette énorme tache bleue indique sans doute la mer que l’enfant a traversée, symbole de sa liberté gagnée.enhanced-2312-1441902961-25

7 – Après avoir été une victime de la guerre, cette fillette souhaite désormais être une princesse.edit-25781-1441901615-4

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